L’une des aspirations humaines les plus fortes dans la vie est le voyage. Qu’il s’agisse de voyager à l’autre bout du monde, ou simplement de partir en vacances dans une autre ville, nous avons plus ou moins tous ce besoin.
Et nous sommes prêt à travailler dur toute l’année pour pouvoir s’offrir ces moments de bonheur, loin de notre quotidien.
Pourtant, par les temps qui courent, on est en droit de se demander si ce besoin de voyager ne va pas accélérer la destruction de notre belle planète.
Peut-on être globe-trotteur et écolo ? C’est la question à laquelle nous allons tenter de répondre dans ce court article.
Voyager pollue
Il faut être bien conscient que d’une manière globale, le voyage est l’une des plus importantes causes de pollution dans le monde.
- Les transports et leur consommation de pétrole,
- les activités qui détruisent les paysages de façon visuelle ou sonore,
- la foule qui sans le vouloir détériore la nature par son passage,
- les constructions d’infrastructures pour accueillir les voyageurs,
- et les produits à usages uniques qui sont vendus pour répondre aux besoins des voyageurs
Voyager permet de développer une conscience écologique plus forte
Le voyage est l’une des choses qui nous ouvre le plus l’esprit.
Lorsqu’on prend le temps de voyager et de découvrir le monde, on se rend compte de sa beauté. On prend conscience de ce qui est vraiment important dans la vie, et surtout, on se rend compte de tous les privilèges qu’on a chez nous par rapport à certains.
En un sens, le voyage a probablement transformé un grand nombre de globetrotters en personnes écoresponsables. C’est surtout le cas pour les voyageurs de longue durée.
Mais ces voyageurs écolos se retrouvent alors bien souvent face à leurs contradictions. Ils veulent faire des efforts concernant leur impact écologique mais ont et veulent continuer à voyager à travers le monde.
Quelques solutions pour voyager dans le respect de l’écologie
Voici quelques pistes pour réduire son impact écologique en voyage.
Limiter au maximum voire ne plus utiliser du tout l’avion
Même si le fait de prendre ou de ne pas prendre un vol ne change rien au fait que celui-ci va décoller et donc polluer, il faut bien saisir que le boycott est la seule façon de faire évoluer les choses à l’avenir. S’il y a moins de demandes, il y aura bien moins de vol, ce qui aura un impact très positif.
On peut privilégier les transports tels que le bus, le train ou le covoiturage. Cela nécessite souvent de partir moins loin, ou bien sur une durée plus longue, ce qui permet d’y inclure un trajet plus lent.
Refuser les produits à usage unique
Que ce soit dans les hôtels, les auberges, les restaurants et même dans la rue, on se voit très souvent proposer des produits à usage unique lorsqu’on voyage.
Savons emballés, gels douche, shampoings, brosses à dents jetables, sachets plastique, serviettes en papier, cotons, pailles en plastique et surtout bouteilles en plastique…
La solution est de choisir de ne pas utiliser ces produits et de leur préférer des produits réutilisables : gourde filtrante, shampoing solide, tote bag, ronds démaquillants réutilisables, pailles réutilisables…
Privilégier les activités ayant le moins d’impact possible sur l’environnement
Si on veut coller à nos valeurs, on évite les activités dans lesquelles les animaux sont exploités ainsi que les tours d’hélicoptère privés au-dessus des montagnes enneigées. On peut par contre se perdre dans les petites rues ou faire de longues et belles randonnées dans la nature.
Conclusion
De plus en plus de voyageurs changent complètement de mode de vie pour allier voyage et écologie. Certains sont prêts à partir plusieurs mois pour voyager à vélo ou pour traverser le monde en train ou même parfois à pied. Mais même si vous n’avez pas la possibilité d’aller jusque-là, vous pouvez déjà faire le maximum parmi les solutions que nous avons listées.
